Le plan de développement des compétences : un atout stratégique pour les entreprises

Le 8 octobre dernier, lors des « Midis de l’attractivité », l’UDES a tenu un webinaire consacré au plan de développement des compétences. Marlène Rouchon, responsable formation des Papillons Blancs du Finistère, y a partagé son expertise sur cet enjeu central pour la compétitivité des entreprises et l'évolution professionnelle des salariés.

 

 

La formation professionnelle des salariés un engagement de l’employeur de l’ESS

La place de la formation varie selon les entreprises, grandes ou petites. Dans les grandes, elle relève souvent de la direction RH, tandis que dans les plus petites, elle repose souvent sur les équipes ou cadres déjà en place. Garantir à chaque salarié un accès à la formation tout au long de son parcours est essentiel. Cela suppose d’établir des orientations claires en lien avec les objectifs de l’entreprise, et de procéder à la collecte des besoins de formation. Un référentiel commun et des outils de gestion (entretiens professionnels, logiciels) peuvent structurer efficacement cette démarche.

 

Choisir les formations adaptées

Les orientations de formation doivent tenir compte de facteurs tels que la concurrence, la situation de l’emploi local, et les objectifs stratégiques. La gestion des talents et la mobilité interne font aussi partie des enjeux clés. La formation est encadrée par des obligations légales, avec des négociations annuelles pour les entreprises de plus de 300 salariés, et triennales pour celles de plus de 50 salariés avec un délégué syndical. Ces obligations favorisent le maintien et le développement des compétences.

 

Financer les formations

Le compte personnel de formation (CPF) est un levier de financement, que les entreprises peuvent compléter avec leurs fonds. Les formations obligatoires, comme les habilitations, restent toutefois à la charge de l’employeur. Un plan de compétences bien structuré permet d’organiser les départs en fonction des périodes d’activité. Un calendrier annuel avec des périodes clés facilite cette planification. 90 % des entreprises de l’ESS versent une contribution à la formation professionnelle supérieure à la contribution légale (Enquête Confluence pour l’UDES, juillet 2021). 

Pour en savoir plus sur les engagements de l’UDES et de ses adhérents, nous vous invitons à lire l’Appel des employeurs engagés

 

Pour revoir le webinaire :

Télécharger le support présenté lors du webinaire

 

Marlène Rouchon se tient disponible pour tout besoin d'accompagnement. n'hésitez pas à prendre contact avec Anna Ott-Hauville : aott-hauville@udes.fr

Bretagne

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Chiffres clés

En Bretagne, l’économie sociale et solidaire emploie 149 897 salariés, ce qui représente 14,3% de l’emploi sur le territoire, et compte 13 533 établissements, soit près de 12% du total des établissements de la région.

Source : Edition 2020 de l’Atlas commenté de l’économie sociale et solidaire, Observatoire national de l'ESS – ESS France

 

En Bretagne, l’UDES représente* plus de 54 000 salariés et environ 2 300 entreprises :

  • Services sanitaires, sociaux, médico-sociaux à domicile et services à la personne : 157 structures et 8 135 salariés
  • Etablissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux : 89 structures et 14 355 salariés
  • Mutualité : 12 structures et 5 934 salariés
  • Spectacle, Animation, Activités récréatives, Sport, Education populaire : 1 702 structures et 16 420 salariés
  • Coopératives : 288 structures et 5 966 salariés
  • Insertion, Formation, Actions de prévention et d’accompagnement à caractère social, Petite enfance : 125 structures et 3 923 salariés

Source : Analyse interne réalisée par le pôle relations sociales de l'UDES (octobre 2022)

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