COMMUNIQUE UDES

L’UDES a co-signé le 25 mai dernier avec l’ensemble des organisations patronales un communiqué de presse appelant à la responsabilité des acteurs du dialogue social dans une situation de tension sociale très forte (blocage des raffineries et accès routiers) notamment en Bretagne et en Normandie.
 
L’UDES a décidé de s’associer à cette démarche parce que dans bon nombre de secteurs de l’économie sociale et solidaire, dans l'aide et soins à domicile ou dans le secteur sanitaire, social et médico-social, de nombreuses entreprises ont été empêchées d'effectuer leur travail d'intérêt général en direction des personnes fragiles (personnes âgées, en perte d’autonomie, personnes handicapées).
La pérennité des interventions en a ainsi été affectée au détriment du service à ces personnes qui nécessitent un accompagnement permanent.
 
Il s’agissait d’affirmer en lien avec l’ensemble des entreprises de ce pays, une inquiétude sur les impacts de certaines pratiques sur l’activité économique et les missions d’intérêt général que doivent notamment remplir les associations et les mutuelles.
 
L’UDES est respectueuse des organisations syndicales de salariés et du droit de grève. Nous croyons au dialogue social et nous sommes depuis longtemps les porteurs d'un dialogue social fécond et animé avec l'ensemble des confédérations syndicales de salariés sans exclusive. Nous l’avons encore prouvé en signant fin novembre dernier avec l’ensemble d’entre elles un accord innovant sur l’égalité entre les femmes et les hommes et par la signature d’une déclaration paritaire en ce début d’année sur le dialogue social territorial.
 
Mais quand il existe une menace sur le vivre ensemble et la liberté de circuler librement, c'est aussi le rôle de l'UDES que d'en alerter les pouvoirs publics et d'appeler chacun à la responsabilité en s’associant à l’ensemble des acteurs de l’économie.
 
Le Conseil d’administration de l’UDES et son Assemblée générale réunie le 21 juin dernier ont toutefois dénoncé les propos outranciers proférés récemment par le Président du Medef à l'endroit de certaines organisations syndicales de salariés.
 
Sur le projet de loi Travail, les positions prises par l’UDES n’ont pas varié depuis le mois de février dernier et se situent dans une position très éloignée des thèses défendues par d’autres organisations patronales interprofessionnelles :
  • Sur l’article 2 concernant l’articulation des normes entre l’accord de branche et l’accord d’entreprise sur le temps de travail, l’UDES a demandé que la branche professionnelle reste le socle de la relation de travail et qu’elle puisse continuer à jouer un rôle de régulation dans un secteur d’activité pour éviter la dégradation de la qualité du service et le moins disant social. Cette position est assez éloignée des tenants de la primauté de l’accord d’entreprise et notamment de ceux qui souhaitent s’affranchir de la présence syndicale dans les entreprises.
  • Sur l’article 19 concernant les critères de mesure de la représentativité patronale, l’UDES a mené campagne contre un article écrit pour les multinationales et les grandes entreprises.
  • Sur l’article 21 concernant la mise en place du compte personnel d’activités, l’UDES défend un socle de garanties de haut niveau, soutient la mise en place du compte pénibilité et le compte d’engagement citoyen qui a été proposé par l’UDES à la ministre.
Les employeurs de l’économie sociale et solidaire défendent un modèle de société plus équitable et mettant l’humain en priorité. Nos positions et propositions dans le cadre de ce projet de loi sont en phase avec cette identité.

 

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