12 Février 2018
L’UDES a participé le 9 février à Matignon – en présence du Premier ministre Edouard Philippe, de la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, du ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer et de la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal – à la réunion « conclusive » de la concertation sur l’apprentissage.
A l’occasion de cette concertation, le Premier ministre a annoncé les premiers arbitrages réalisés par l’exécutif suite à la présentation du rapport de synthèse de la concertation, le 30 janvier dernier, par sa présidente Sylvie Brunet.
L’UDES salue certaines mesures retenues et notamment :
- Le développement de l’attractivité de l’alternance et la simplification des dispositifs au bénéfice des familles, des jeunes et des entreprises.
- Le renforcement du rôle du maitre d’apprentissage avec une certification dédiée accessible par la formation ou par la VAE.
- La généralisation de sessions d’information sur l’apprentissage au collège et au lycée à travers l’instauration d’une journée obligatoire d’information sur l’apprentissage pour mieux sensibiliser les jeunes et les familles au sujet.
- L’instauration d’une période de préapprentissage sur les savoirs de base et le savoir-être financé par le plan d’investissement compétences.
- L’amélioration du financement de l’alternance : 1 contrat = 1 financement pour le jeune et pour l’entreprise ainsi que le bon niveau d’articulation trouvé entre l’Etat, les régions et les partenaires sociaux dans la répartition du financement.
- La rationalisation des aides aux employeurs d’apprentis par la mise en place d’une aide unique à l’apprentissage versée par un seul guichet ciblée sur les TPE/PME et les premiers niveaux de qualification.
- Le recentrage de l’offre de formation et de certification sur les besoins des entreprises avec la participation des partenaires sociaux à l’écriture des diplômes.
Ces dispositions recoupent largement les propositions défendues par l’UDES au sein des différents groupes de travail organisés dans le cadre de la concertation.
Pour le président de l’UDES Hugues Vidor « avec seulement 400 000 apprentis en France, l’apprentissage ne décolle pas alors que son potentiel est très important. Le secteur de l’ESS embauche plus de 10 000 apprentis et pourrait bien mieux faire s’il obtenait des réponses claires en termes de financement. Nous plaidons pour une meilleure prise en charge du temps passé par les maitres d’apprentissage dans les interventions en binômes (jeunes/maître) et pour que nos structures soient assujetties à la taxe d’apprentissage à la condition qu’elle soit compensée par une diminution de la taxe sur les salaires. Le financement sera ainsi nettement amélioré. Nous plaidons également pour que l’ensemble des parties prenantes soient associées à la gouvernance et notamment les partenaires sociaux aux côtés des régions».