Suite à la nomination du second gouvernement d’Elisabeth Borne, l’Union des employeurs de l’économie sociale et solidaire (UDES) se félicite de la nomination d’une ministre en charge de l’ESS et de la Vie associative rattachée à la Première ministre, ainsi que de plusieurs ministres sensibles, de par leur parcours, aux enjeux du secteur. L’UDES souhaite cependant que le soutien aux employeurs de l'ESS sur le volet économique s’inscrive dans la continuité avec la période qui vient de s’écouler.
La nomination de Madame Schiappa en tant que ministre chargée de l’Economie sociale et solidaire et de la Vie associative, est accueillie favorablement par l’UDES, à la lumière du parcours engagé de la ministre, à la fois contre les discriminations et pour la citoyenneté, deux sujets qui tiennent à cœur aux employeurs de l’ESS.
L’UDES considère également comme un signe positif, le fait que ce ministère de l’ESS et de la Vie associative soit rattaché directement à la Première ministre, au cœur des priorités et de la feuille de route du nouveau gouvernement.
De plus, le caractère transversal et interministériel de ce rattachement montre que l’économie sociale et solidaire se situe au carrefour des politiques publiques notamment du Travail, de l’Emploi, de l’Economie, des Solidarités, de la Santé et de la Transition écologique.
Pour Hugues Vidor, président de l’UDES, « nous souhaitons par ce nouveau positionnement auprès de la Première ministre, que l’ESS soit représentée et impliquée dans l’ensemble des politiques publiques et économiques, dans lesquelles elle est déjà très active. Il n’est plus en effet à démontrer que les structures et entreprises de l’économie sociale et solidaire, que sont les associations, les coopératives, les mutuelles, les fondations et les entreprises sociales, sont en capacité d’apporter des réponses concrètes sur plusieurs champs d’actions dans une logique interministérielle ».
Rappelons en effet que les structures de l’ESS ont toujours été et continuent d’être engagées sur la transition écologique, les politiques sociales et de santé, l’insertion des personnes éloignées de l’emploi, et le développement économique et industriel de la France.
Point de vigilance de l'UDES : ne pas obérer la dimension économique du secteur
Cependant, Hugues Vidor confirme le souhait des employeurs de l’ESS que l’économie sociale et solidaire dispose d’un ou plusieurs relais opérationnels à Bercy pour ne pas perdre les bénéfices d’un rattachement au ministère de l’Economie et des Finances, constatés lors du précédent gouvernement.
« Le positionnement transversal de l’ESS au sein du Gouvernement ne doit pas obérer l’importance pour le secteur d’avoir un relais permanent avec le ministère de l’Economie au regard de sa contribution au PIB de la France et au développement économique des territoires » rappelle Hugues Vidor.
En effet, rattaché depuis 2015 à Bercy, l’ESS a ainsi pu bénéficier d’une attention particulière et d’un soutien récurrent à son développement économique, notamment via le Plan de relance et les mesures prises pendant et à la suite de la crise sanitaire liée au Covid-19.