Suite à la prise de parole du Premier ministre au CESE sur la réforme des retraites, l’UDES prend acte du maintien d’un régime par répartition permettant des avancées au nom de la solidarité, au bénéfice de publics fragiles ou ayant connu des carrières heurtées. Ces annonces, que l’UDES soutient, étaient pour une bonne part incluses dans le rapport présenté par le Haut-Commissaire aux retraites l’été dernier.
Cependant, le Gouvernement reste ambigü sur le financement du nouveau système de retraite et le nombre de points nécéssaires pour bénéficier d’une pension à taux plein dans le cadre du nouveau régime, notamment pour les assurés ayant des carrières complètes et ascendantes.
Or, il est essentiel que :
- les dispositions liées au calcul des 25 meilleures années du régime général soient préservées autant que possible dans le nouveau régime ;
- l’impact financier du nouveau régime ne se répercute pas à terme sur les employeurs au travers d’une augmentation des cotisations.
Pour Hugues Vidor, Président de l’UDES « le discours du Premier ministre ne permet pas, à ce jour, de se projeter et d’être rassuré quant au montant de sa pension dans le nouveau système. Par ailleurs, si le plaidoyer du Premier ministre pour confier la définition et la gestion paramétrique du nouveau régime aux partenaires sociaux sur la base d’une règle d’or fixée dans la loi va dans le bon sens, l’UDES s’interroge néanmoins sur leurs réelles marges de manœuvre. Le Gouvernement devra prendre en considération la diversité des parties prenantes employeurs dans la gestion du nouveau régime ».