« L’UDES a été reçue ce matin à l’Elysée dans un climat assez lourd avec un Président de la République conscient de ce moment historique pas seulement pour son quinquennat mais aussi pour la cohésion nationale » souligne le président de l’UDES, Hugues Vidor.
Ce dernier a rappelé que l’économie sociale et solidaire, par l’activité au plus près des territoires de ses entreprises associatives, coopératives et mutualistes, est pleinement saisie par l’urgence sociale.
Actrices de la cohésion sociale, ces entreprises, notamment dans les secteurs de l’insertion, du sport et de l’éducation populaire, dans les établissements sanitaires et sociaux, de santé et de l’aide à domicile, sont souvent le dernier recours dans des territoires délaissés où l’accompagnement des publics fragiles est d’autant plus nécessaire.
Ces structures sont actuellement fortement déstabilisées par différents facteurs :
- Une tension sur les métiers et les emplois.
- Un modèle économique modifié par la crise et le développement de la concurrence.
- La suppression des contrats aides et la mise en place encore laborieuse des Parcours Emploi Compétence (PEC) faisant état d’une rupture de confiance entre l’employeur et l’Etat.
Parmi les pistes avancées par l’Union pour construire un compromis national pérenne et juste figurent :
- La consolidation dès 2019 de la baisse générale des charges qui profite aussi aux associations.
- La nécessité pour l’Etat de financer durablement les politiques publiques sociales.
- La mise en œuvre anticipée du revenu universel de base prévue dans la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté en 2020 et défendue par l’UDES lors de la campagne présidentielle.
- L’accès équitable aux aides sociales encore trop variable selon les départements
L’Union a approuvé la volonté du Président de la République de bâtir un compromis national, compromis aussi urgent que nécessaire pour apaiser les tensions sociales et bâtir un changement de société voulu et concerté avec les corps intermédiaires au bénéfice des citoyens.