Désireuse de promouvoir ses modes d’entreprendre auprès de la jeunesse, l’UDES demande au gouvernement la construction d’un pacte de croissance social et solidaire

A l’occasion du congrès organisé par l’UDES le jeudi 7 décembre en présence de Christophe Itier, Haut-commissaire à l’économie sociale et solidaire et à l’innovation sociale, et devant 600 employeurs, représentants de syndicats d’employeurs et de salariés, dirigeants nationaux des réseaux de l’ESS, Hugues Vidor, président de l’UDES, demande au gouvernement la construction d’un pacte de croissance sociale et solidaire.

Les priorités de l’UDES et des employeurs de l’ESS

 
Réélu le 16 novembre dernier à la présidence du Conseil d’Administration de l’Union, Hugues Vidor a rappelé que l’entreprise traditionnelle marquait ses limites et que l’ESS occupait une place centrale dans la nouvelle économie et notamment l’économie circulaire, l’économie numérique et la Silver Economie. "De nombreux actifs et de nombreux jeunes ne parviennent plus à se projeter dans le monde du travail actuel. Ils se montrent pessimistes, voire très pessimistes, sur l’avenir du monde et sur l’accès au travail. Pour autant, l’ESS semble répondre à leurs aspirations. Ils recherchent avant tout un métier qui a du sens." précise-t-il en écho au sondage 20 Minutes / OpinionWay
 
Le secteur a besoin du soutien des pouvoirs publics pour poursuivre son développement et répondre ainsi aux attentes des actifs et des jeunes. A cet effet, l’Union demande que le gouvernement accompagne cette dynamique dans le cadre d’un véritable pacte de croissance en faveur de l’ESS. Dans cette perspective, l’UDES s’impliquera fortement dans les prochaines semaines dans les projets de réformes qui contribueront à l’élaboration de ce futur pacte : 
  • La réforme de l’apprentissage et de la formation professionnelle : celle-ci doit aboutir à une meilleure formation des demandeurs d’emploi et des salariés aux métiers de demain. Les dispositifs existent mais ils sont peu sollicités car méconnus ou complexes. Renforcer leur lisibilité et leur accessibilité auprès des différents publics de salariés et notamment ceux des petites entreprises est nécessaire.
  • Les politiques d’insertion : celles-ci peuvent évoluer en une politique d’emploi durable à la condition d’accompagner le tissu associatif fortement déstabilisé par la suppression des contrats aidés. Soutenir les associations, c’est soutenir l’employabilité des personnes les plus éloignées de l’emploi. Les entreprises associatives de moins de 20 salariés doivent bénéficier d’un fond exceptionnel de soutien qui les aidera à traverser l’année 2018 qui s’annonce particulièrement difficile. 
  • La réforme de l’assurance chômage doit donner l’opportunité de réfléchir à la création d’un statut de l’actif permettant de garantir ses droits sociaux dans un marché de l’emploi en proie à une profonde mutation.
  • Le changement d’échelle de l’économie sociale et solidaire : représentant plus de 10% de l’emploi en France, les entreprises de l’ESS doivent être systématiquement intégrées à toute politique publique de nature économique. Elles doivent faire partie intégrante du projet de loi pour la croissance et la transformation des entreprises porté par Bruno Le Maire Ministre de l’économie. Leur impact social doit être évalué à partir d’indicateurs nouveaux que l’Union appelle de ses voeux. La création d’un crédit d’impôt recherche innovation sociale doit également être mis sur la table.

L’UDES prête à accompagner ce développement 

 
L’Union continue à s’imposer fortement dans le paysage patronal et économique avec 3 axes forts :
  • La préservation de ses sources de financement : avec de nouveaux adhérents et partenaires, le budget de fonctionnement de l’UDES a augmenté de 19% depuis 2015. De nouveaux entrants sont attendus comme la Fehap et l’Association des Assureurs Mutualistes (AAM). En revanche, l’UDES, qui en tant qu’organisation multiprofessionnelle contribue à la définition des politiques publiques, attend encore du gouvernement qu’il double la subvention d’état versée à ce titre.
  • Le portage de projets permettant à l’ESS d’être au coeur de l’emploi et de la nouvelle économie : c’est tout l’objectif du travail de concertation mené par l’UDES au niveau multiprofessionnel sur l’égalité professionnelle hommes/femmes, le handicap et prochainement sur le numérique. C’est également l’objet des conventions partenariales établies notamment avec Pôle Emploi et l’APEC.
  • L’entrée dans les instances nationales et européennes décisives pour l’ESS : l’UDES a intégré le collège employeur du Conseil d’orientation pour l’emploi (COE), le Conseil d’orientation des conditions de travail (COCT) et ses déclinaisons régionales.Elle dispose désormais de 314 sièges dans les conseils de prud’hommes. Elle souhaite franchir d’autres étapes en intégrant la Commission nationale de la négociation collective (CNNC) et les instances de la protection sociale (CNAV, CNAF, CNAMTS …) Au niveau européen, l’Union intégrera au 1er  janvier CEEP Europe. Enfin, après avoir été reconnue comme organisation patronale multiprofessionnelle par arrêté du 17 octobre 2017, l’Union lancera en 2018 une étude sur l’évolution des critères de mesure de la représentativité des organisations patronales au niveau national et interprofessionnel. 
"Notre priorité est de continuer à incarner un syndicalisme de service, moderne et réformateur. C’est à ce titre que nous avons soutenu les ordonnances sur le marché du travail de nature à sécuriser les employeurs et à développer l’activité. Cette volonté de réforme et de dialogue partagée par le gouvernement doit maintenant se traduire par un pacte de croissance intégrant les entreprises de l’ESS de plain-pied aux dispositifs d’emploi et de développement." souligne Hugues Vidor, Président de l'UDES.
 
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